Que ce soit passager ou récurrent, ce sentiment de tristesse, de vide, de mal-être est désagréable. Il nous plonge dans nos zones sombres et nous ne savons pas toujours d’où cela provient, qu’est-ce que cela signifie, ni comment s’en sortir. On se demande si on est « normal », ce qui « cloche » en nous, pourquoi tout à l’air si simple pour les autres. Parfois ça passe (avant de revenir plus tard, comme un écho qui retentit régulièrement), et parfois ça dure.

Ces périodes désagréables, que nous appelons « angoisse existentielle », « doute existentiel », « incertitude existentielle »… sont en fait des signaux qui nous indiquent que nous avons quelque chose à découvrir dans cette obscurité. Cela nous paraît contre-intuitif, mais il s’agit de pépites qui peuvent nous révéler des informations précieuses sur notre manière actuelle de conduire notre vie, à condition de bien vouloir y regarder de plus près.

Comme nous sommes assaillis de questions et de doutes, nous ne voyons pas la pépite dans le brouillard, et nous ne sommes ni disposés ni équipés pour partir à la découverte de nous-même. Nous avons des œillères et nous ne voyons la situation que dans une certaine gamme de couleurs.

La psychothérapie existentielle permet d’éclairer la situation, d’élargir ses gammes de couleurs, de prendre de la hauteur grâce au questionnement du thérapeute et à l’élargissement de l’horizon. C’est partir à la découverte de soi, à la compréhension de ce qui nous assaille, pour pouvoir mieux décider du chemin que l’on souhaite emprunter. Avoir des doutes est plutôt sain, c’est ce qui nous amène à réfléchir et à progresser. Rester prisonnier de ses doutes sans pouvoir avancer n’est pas souhaitable. Se faire accompagner facilite et accélère la prise de conscience de ce qui coince, et permet d’accéder à notre pépite (ce que nous voulons vraiment être).

Si ces quelques lignes vous parlent et que vous souhaitez avancer, n’hésitez pas à me contacter.